C'est tout l'art de Jean-Michel Pradel-Fraysse dont les masques ou les perruques de gastéropodes
disent assez, comme Jacques Derrida, " l'animal que je suis ". Les affirmations tranchantes de son
savoir-faire démoniaque se joue des apparences, des rapports de domination qui hantent le monde,
pour ramener du fond des continents noirs qui habitent le monde et les corps, de beaux morceaux
qui viennent fouiller l'imaginaire et rejoindre la longue migration des minotaures et des centaures
qui tracent la route des grands récits sans commencement ni fin dans la chaleur desquels on reprend
souffle, à mi-chemin de l'enfer de la forge et des vents glacés.
Jean-Louis Pradel (juin 2009)
2009
Co-production avec Jean-Michel Pradel-Fraysse de la vidéo "ALTERFÉRENCES" Durée : 12'51"